Interviews, Vidéo, Album photos… Retour sur Florac 2018 !!

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Les 160 km de Florac : une course mythique pour sa difficulté mais aussi pour la beauté des paysages traversés. Causses et Gorges, Cévennes et Mont-Aigoual se succèdent sous les sabots des purs-sang.

Reportage pour France 3 Occitanie : O. Le Piver et Y. Le Teurnier

En 9h et 31mn et à  16,7 km de moyenne, la belge Elisabeth Hardy et son cheval Helwa gagnent la 160 km de Florac 2018.

Sélectionnée avec les 5 chevaux de tête arrivés dans la première heure, elle gagne également le prix de la meilleure condition physique.

De nationalité belge, Élisabeth Hardy, 24 ans , vit et s’entraine dans le nord de la France.  Elle pratique l’équitation depuis l’age de 6 ans et à commencé l’endurance à 8 ans sur 20km.

Bonjour Élisabeth et Bravo !! pour cette magnifique course… Pourquoi faites-vous de l’endurance ?

L’endurance est une discipline qui me convient totalement. C’est un défi à chaque course, entre le cavalier, le cheval et la nature. Pouvoir comprendre le cheval et gérer son effort durant une journée entière est vraiment la chose que j’aime. Mais avant tout la préparation du cheval pour de tels événements est quelque chose qui me passionne !

Parlez-nous de Helwa…

Helwa est une jument que j’entraine depuis 2 ans. C’est une jument qui ne montre pas grand-chose à l’entraînement mais qui se révèle en course, surtout sur le dénivelé !

 Comment s’est passé votre course ?

C’était la première 160km de la jument mais j’avais fait 2eme l’an passe sur la 120km et je trouvais que c’était vraiment sa course. Je suis partie dans le groupe de tête tout en restant un peu en arrière sur la piste. Je l’ai vraiment écouté, quand elle voulait souffler je ralentissais. C’est pour cela qu’au sommet de l’Aigoual j’ai laissé partir les autres concurrents. Mais elle a tellement bon cœur, que j’ai rattrapé mon retard au contrôle vétérinaire. La dernière boucle elle la connaissait de l’an passé, et j’ai fait pareil, je l’ai laissé faire. Elle a tout monte au trot, et c’est une jument qui descend très bien…. Helwa a un mental extraordinaire en course et c’est ça qui l’a fait gagner !

Vous gagnez la 160 km de Florac mais aussi la meilleure condition, c’est assez rare… comment expliquez-vous ça ?

La jument est très solide et a un super métabolisme. Elle ne montre rien, toujours fidèle à elle-même, elle a toutes les qualités pour gagner en endurance ! C’est super de pouvoir gagner la meilleure condition à Florac et de la voir droite comme un I le lendemain d’une des courses les plus dures au monde.

Quelle seront vos prochaines courses ?

Il me reste quelques courses de qualif cette année mais plus rien de très important. Je reviens de la Slovaquie où nous gagnons le championnat du monde des 7ans. Ma saison se termine magnifiquement bien !!

Vous reviendrez défendre votre titre l’année prochaine à Florac ?

Je reviendrai à Florac si je trouve le cheval pour, ce qui n’est pas évident, ce sont des chevaux spéciaux pour ce genre de course … je ne pense pas remettre Helwa, elle n’a plus rien à prouver ici… D’autres challenges l’attendent désormais !

La sellerie Gaston Mercier Partenaire Officiel de l’endurance de Florac. Manuel Mercier offre une selle Florac 2.0 à la gagnante Élisabeth Hardy

Mathieu Lebourlot, cavalier Gaston Mercier, monte sur la deuxième marche du podium de la 120 km !!

Mathieu Lebourlot, cavalier d’endurance depuis 10 ans a, depuis 1 an, créé son entreprise d’entraînement de chevaux d’endurance. Basé dans le Gard, il développe également une partie élevage « El Nedj’ma ».  Son cheval « Velika al Mounira » est une Anglo à 92% d’arabe âgée de 9 ans.

Bonjour Mathieu et bravo pour cette magnifique 2 ième place dans la 120 km de Florac. Comment s’est passée la course ?

Départ dans le calme dans un groupe composé de cavaliers d’expérience dont le but initial n’était pas forcement de jouer un podium mais surtout de rentrer les chevaux aux meilleurs de leurs formes. C’est pourquoi toute la journée a tours de rôles nous prenons nos relais.

Lors des « vets gates » la jument passe presque instantanément avec de super temps de récupérations.

Départ de la dernière boucle nous repartons 7ème Velika et moi. Jusqu’à ce que nous nous rendions compte que les premiers s’étaient perdus et que nous avions une belle carte à jouer…

Avec d’autres cavaliers, nous avons donc décider de mettre un peu plus de train dans la cote de Montmirat. Lors d’un de mes relais je me suis rendu compte que nous n’étions plus que 3 cavaliers en tête au sommet de Montmirat.

Ensuite, il a juste fallu assurer la descente et contrôler le retour de nos poursuivants. Chose faite puisqu’avec Velika, nous finissons sur la seconde marche du podium.  Je tiens à remercier Velika pour cette superbe course.

Pourquoi courrez-vous avec un Gaston Mercier Margeride 2.0 ?

La Margeride est une selle hyper confortable pour le cavalier sur terrain plat ou dans des courses avec du dénivelé. Jamais de fatigue ni de douleurs musculaires.

 

Quelle a été l’impact de la Margeride sur votre 2 ième place ?

Je pense que la Margeride offre à Velika une très grande liberté dans son dos et son avant main. Il suffit de regarder son relâchement au galop.

Mathieu, à quand les 160km de Florac ?

Les 160km de Florac restent pour moi un rêve auquel je travaille tous les jours pour pouvoir le concrétiser un jour.

Je pense que vu ce que la jument nous a montré cette année sur les 120km, sauf blessures et autres facteurs extérieurs, il est fort probable de la retrouver l’année prochaine sur cette course mythique.

Quelle est la suite de votre programme ?

Logiquement et si tout se déroule comme prévu, Je participerais avec Velika al Mounira à la 2 X 76 de Barcelone au mois de décembre. Quant à la suite de ma saison il se peut que j’aille sur la 120 km de Tartas et ensuite à Salin de Giraud sur la 90 km avec « Albertine de la Haye », jument de l’élevage du Mas à Manuel Mercier.

Album photo Florac 2018

Crédit Photos Erick Henry